Alex Aranburu rejoint Cofidis : un pari risqué ?


Après avoir été l’un des principaux contributeurs de Movistar, Alex Aranburu a fait le choix audacieux de rejoindre Cofidis, une équipe historique mais de taille plus modeste et marquée récemment par des tensions internes.

Le Basque a avoué avoir eu quelques craintes concernant la barrière de la langue : "Je pensais que tout allait être en français", a-t-il confié. Mais au-delà de l’aspect linguistique, il a surtout intégré une formation qui a connu une année 2024 mouvementée, avec plusieurs conflits impliquant Axel Zingle, Guillaume Martin, Ben Hermans et Harrison Wood, tous en désaccord avec le manager Cédric Vasseur.

 

Un défi relevé sans crainte

Malgré cet historique, Aranburu ne semble pas inquiet : "Je ne me suis pas laissé impressionner. Quand on change d’équipe, il faut toujours s’adapter à une nouvelle langue, comme quand je suis allé chez Astana et que j’ai dû apprendre l’italien. Des changements ont eu lieu au sein de Cofidis, et je pense que ça me facilite l’intégration."

 

Objectifs et calendrier

Le champion d’Espagne vise avant tout la compétitivité : "Si tu es bien placé, les victoires arrivent tôt ou tard." Son programme inclura des classiques françaises, Strade Bianche, Tirreno-Adriatico, Milan-San Remo, le Tour du Pays Basque, Liège-Bastogne-Liège et le Tour de France.

 

Moins de pression qu’à Movistar ?

Bien que Cofidis ne soit pas l’équipe nationale comme Movistar, Aranburu ne ressent pas forcément moins de pression : "Je n’ai pas noté de grande différence à ce niveau-là." Un ressenti qui pourrait évoluer, surtout si l’équipe reste en difficulté au classement WorldTour, où elle occupe actuellement la dernière place.

Un choix audacieux donc, qui pourrait s’avérer gagnant… ou lui faire regretter l’ère Movistar.


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