L’excitation est là, mais même après plusieurs participations, la nervosité refait toujours surface avant le départ. "Personne ne reste tranquillement assis dans le bus en disant : 'Comme chaque année'", confie Jannik Steimle à propos du tant attendu "Opening Weekend" des classiques. À 28 ans, l’Allemand disputera l’Omloop Het Nieuwsblad samedi, suivi de Kuurne-Bruxelles-Kuurne dimanche.
"J’ai très bien travaillé cet hiver, mais j’ai malheureusement été malade lors du Tour de Valence, ce qui m’a fait manquer la Ruta del Sol", explique Steimle. "Je ne suis pas du genre à pousser aussi fort à l’entraînement qu’en course. C’est dommage d’avoir manqué ces jours de course, mais je me suis vraiment donné à fond à l’entraînement, donc ça devrait aller", ajoute-t-il en riant.
Un objectif majeur pour 2025
Cette année, les classiques sont un objectif clé pour le coureur de Q36.5. "Je me suis préparé spécifiquement et j’ai travaillé dur avec mon nouvel entraîneur Clemens Hesse pour être en grande forme dès le début des classiques. Malheureusement, la maladie est venue perturber mon programme, mais cela ne devrait affecter que mon début de saison. À partir de la mi-mars, tout devrait bien se passer", estime Steimle. Par le passé, il atteignait souvent son meilleur niveau en mai, mais il espère inverser cette tendance en 2025.
L’impact de Pidcock sur l’équipe
L’arrivée de Tom Pidcock a changé la dynamique de l’équipe. "Oui, on sent clairement un nouvel élan. C’est un vrai plaisir et un leader comme Tom transforme une équipe. Pour moi, c’est aussi une bonne chose de pouvoir évoluer un peu plus dans l’ombre et de donner le meilleur de moi-même. Quand tu as un capitaine qui joue la victoire, cela te rend toi-même plus fort", confie Steimle.
Lors de l’Opening Weekend, il épaulera Pidcock et fera tout son possible pour l’aider. "Je sais ce qui est attendu de moi et je suis certain que Tom pourra profiter de mon soutien. J’ai le moteur pour aller loin dans le final et je vais tout donner pour l’aider."
Mais l’équipe ne compte pas se cacher lorsque Pidcock ne sera pas là. "Nous n’avons peut-être pas de superstar, mais nous avons des coureurs solides. Fabio Christen, Frederik Frison, Nickolas Zukowsky, Rory Townsend et moi-même avons prouvé que nous pouvions obtenir de bons résultats. L’an dernier, on a placé Kamil Małecki dans le top 20 du Ronde et de Paris-Roubaix, cela montre notre potentiel."
Un printemps bien rempli
Le programme de Steimle pour le printemps est chargé. Après les premières classiques belges, il enchaînera avec un bloc d’entraînement avant de participer à Tirreno-Adriatico. Ensuite, il disputera le Grand Prix de Denain, une course pavée qu’il avait remportée en 2024. Puis viendra le cœur des classiques belges.
"Ces courses sont spéciales. On sent vraiment que le cœur du cyclisme belge bat dans les classiques. Toute l’équipe est extrêmement motivée pour y briller", conclut Steimle.
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