Pedersen domine la 2ᵉ étape du Tour de la Provence

 


Une victoire en puissance

Après avoir été malade la semaine dernière à l'Étoile de Bessèges et avoir raté la victoire lors de la première étape, Mads Pedersen était déterminé à ouvrir son compteur 2025. Déjà vainqueur de cette même étape l’an dernier, le Danois partait parmi les favoris.

Si le plan initial était de sprinter pour s’imposer, la course a pris une autre tournure. Fidèle à son instinct, Pedersen a attaqué de loin. Son premier mouvement ne trouvant pas d’alliés motivés, il est retourné dans le groupe de chasse avant de relancer. Cette fois, il s’est isolé en tête avec Matej Mohoric (Bahrain-Victorious). Les deux hommes ont bien collaboré pour rallier l’arrivée ensemble. Lors du sprint final, le « Dynamite Danois » a pris les devants, distançant Mohoric et s’imposant avec quatre secondes d’avance. Le peloton, lui, a franchi la ligne 16 secondes plus tard.

Grâce à cet effort, Pedersen prend également les commandes du classement général avec 13 secondes d’avance, à une étape de la fin.

La réaction de Mads Pedersen

"Nous voulions durcir la course dans la montée. Arkea a commencé à imprimer le rythme, et après quelques kilomètres, nous avons décidé d’accélérer à fond. À 3 km du sommet, Bauke était à bout et j’ai vu l’opportunité d’attaquer. Parfois, cela fonctionne et on se retrouve à 3 ou 4 pour aller jusqu’à l’arrivée. Mais cette fois, les deux gars avec moi n’ont pas voulu collaborer. J’ai pris les secondes de bonification et je suis retourné dans le groupe, car nous étions toujours en bonne position avec Toms et d’autres coéquipiers. Nous avons alors décidé de retenter notre chance.

"Je savais que Mohoric et Fred Wright allaient attaquer tour à tour, mais heureusement, Toms et moi pouvions couvrir les mouvements. À quelques kilomètres de l’arrivée, Matej m’a dit qu’il était à bout, mais on n’est jamais sûr avant la ligne d’arrivée. Les 40 derniers kilomètres ont été difficiles pour nous deux. Derrière, ils revenaient vite car leurs équipiers pouvaient faire des relais puis s’arrêter, ce qui leur permettait de bien gérer l’effort.

"Une victoire reste une victoire, et cela donne toujours de la confiance. C’est un bon signe pour ma forme et pour les prochaines courses. C’est aussi un boost pour toute l’équipe, qui avait déjà bien commencé avec Jonny et les gars à Valence. Maintenant, nous devons continuer sur cette lancée."

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