Radio Tour a échangé avec Antonio Tiberi, coureur de Bahrain - Victorious, après sa performance à la Volta ao Algarve. Cette course de cinq jours couvrait un total de 748 kilomètres. Tiberi a connu des résultats mitigés, rencontrant des difficultés lors de la première arrivée en altitude, mais décrochant une impressionnante troisième place lors du contre-la-montre final, prouvant ainsi sa bonne condition physique.
De retour chez lui pour poursuivre son entraînement, l’Italien a pris le temps de revenir sur ses progrès et sur l'attention médiatique grandissante dont il fait l’objet.
"Je vais rester un peu à la maison", a-t-il déclaré. "C'est un plaisir de voir autant d’intérêt autour de moi, et avec le temps, on s’habitue. J’essaie de ne pas trop y penser et de faire mon travail du mieux possible. En 2024, en faisant les choses sérieusement, j’ai pu obtenir de bonnes performances. Cela m'a donné beaucoup de moral et la conviction que travailler correctement me permet d’être bien sur et en dehors du vélo."
Le coureur italien était ravi de retrouver la compétition :
"Ça s’est bien passé. Accrocher un dossard à nouveau et ressentir ces sensations que seule la course peut offrir, c’était agréable, ça m’avait manqué. J’ai aussi pu passer du temps avec mes coéquipiers avant la course et m’amuser avec eux. Respirer l’atmosphère de la compétition est toujours plaisant."
Sa préparation a inclus un stage en altitude sur le Teide, qui s’est révélé bénéfique pour sa condition physique.
"J’étais satisfait des sensations que j’ai eues. Je revenais de deux semaines en altitude sur le Teide. C'était mon premier stage en altitude et ma première course de la saison, donc le bilan final est positif. J’ai manqué un peu de rythme en montée, mais je m’y attendais.
"Quoi qu’il en soit, quand on va en altitude, on ne travaille jamais trop l’intensité. Le contre-la-montre final a montré que j’avais de bonnes jambes, ce qui a confirmé le travail réalisé."
Tiberi a abordé l’exercice chronométré avec une approche réfléchie, et son bon résultat lui a donné de la confiance pour la suite.
"Je voulais aussi profiter du moment en étant conscient de mes capacités. Je savais que le contre-la-montre correspondait à mes caractéristiques, mais je l’ai abordé avec le bon état d’esprit. C’était aussi un test pour voir comment mon corps réagissait et si des signaux d’alerte apparaissaient. Finalement, tout s’est bien passé, et cela m’a donné du moral."
Tiberi a ensuite évoqué ses principales ambitions pour les mois à venir :
"L’Algarve était le point de départ de ma saison. Depuis novembre, tout a été calibré pour être prêt pour le Giro.
Maintenant, je vais aller sur Tirreno-Adriatico avec l’envie d’avoir un meilleur rythme et de faire quelque chose de plus. Après cette course, je retournerai en altitude avant de reprendre la compétition au Tour des Alpes. J’aimerais arriver sur ces courses pour tenter d’obtenir des résultats, évaluer ma progression et voir comment je travaille, toujours avec l’objectif d’être prêt et compétitif pour le Giro."
Concernant son programme à plus long terme, Tiberi laisse la porte ouverte à de nouvelles opportunités :
"Le staff travaille de manière globale pour que tout soit géré de la meilleure façon possible. Le projet est structuré année après année, et dès le début de la saison, nous savons comment nous allons travailler. Il n’y a pas d’objectifs préétablis. Cette année, je serai au Giro pour confirmer mes progrès réalisés en 2024, mais il n’est pas exclu que la saison prochaine, je dispute le Tour de France."
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