La sécurité dans le cyclisme est à nouveau au centre des préoccupations après l’accident de Heidi Franz lors de la Clásica de Almería. La coureuse américaine a été renversée par une moto de l’organisation, un incident qui suscite l’inquiétude et relance le débat sur la cohabitation entre coureurs et véhicules en course.
Un accident qui pose question
D’après les rapports, l’accident s’est produit dans une zone où la présence des motos est habituelle pour assurer le bon déroulement de la course. Cependant, l’impact a contraint Franz à l’abandon.
La cycliste a depuis confirmé qu’elle s’entraîne à nouveau avec l’équipe nationale des États-Unis et qu’elle prévoit de retourner en Espagne, à Extremadura, en mars, où elle réside actuellement.
Dans un communiqué, Franz a décrit l’incident :
« Après qu’une moto de course m’a percutée et sortie de la Clásica de Almería avec un choc à la tête, je me considère très chanceuse, car plusieurs facteurs ont à la fois causé ma chute et atténué son impact ! »
« En évitant des chutes au sein du peloton, je me suis décalée vers la gauche, là où la circulation était ralentie en raison de travaux. J’ai atteint une zone de gravier et je me suis dit : ‘OK, ici, je suis en sécurité.’ Puis, une moto de course – qui ressemblait plus à une moto de Grand Prix qu’à une moto de sécurité – m’a percutée par l’arrière. J’ai chuté sur mon côté droit, à seulement 3 km de la première montée de la journée, juste au moment où la course allait véritablement s’animer. »
Un manque de responsabilité de la part des officiels ?
La coureuse s’interroge sur la décision du motard d’effectuer une manœuvre risquée dans une situation déjà chaotique :
« Pourquoi a-t-il décidé de doubler à cet instant précis, alors que des coureurs étaient encore à terre et tentaient d’éviter d’autres chutes ? Je l’ignore. Recevra-t-il un avertissement ou une sanction de la part de l’UCI ? Certainement pas… »
« Heureusement qu’il s’est lui-même crashé, ce qui a réduit l’impact que j’aurais pu subir. Quant au président du jury de l’UCI, il a essayé de me dire que je ne me souvenais pas correctement de l’incident. C’est une autre question que j’espère voir traitée plus tard. »
Cet accident relance le débat sur la sécurité en course et la responsabilité des motos et des officiels dans la protection des coureurs.
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