La brutalité des pavés : les chutes marquantes de Paris-Roubaix 2025


L’excitation des pavés fait toute la magie de Paris-Roubaix, mais le revers de cette médaille, ce sont les nombreuses chutes, que ce soit sur les secteurs iconiques ou en les anticipant, aussi bien chez les hommes que chez les femmes.

Cette année n’a pas fait exception, avec des chutes tout au long des deux courses. L’humidité sur les routes au départ de l’édition masculine a d’ailleurs ajouté un niveau de difficulté supplémentaire dans les premiers kilomètres.

Beaucoup de coureurs et coureuses tombé(e)s, comme la gagnante de la course féminine Pauline Ferrand-Prévot (Visma-Lease a Bike) ou le deuxième chez les hommes Tadej Pogačar (UAE Team Emirates), ont pu repartir rapidement. D’autres, en revanche, n’ont pas eu cette chance.

Paris-Roubaix hommes

Stefan Küng (Groupama-FDJ)
Malgré sa chute, Stefan Küng a terminé la course à la 43e place, le visage couvert de sang et de plaies au nez et au menton, un genou tuméfié et le maillot taché de sang. Il est tombé dans un virage à 15 km de l’arrivée, se râpant le visage contre le sol.

« Stefan Küng, blessé au visage, a dû recevoir des points de suture après la course », a précisé son équipe.

Mathias Vacek (Lidl-Trek)
Vacek a chuté au même endroit que Küng, se blessant au visage. Il a tout de même terminé la course, malgré un œil en sang.

Davide Ballerini (XDS Astana)
Le coureur a été contraint à l’abandon après avoir heurté un spectateur en regagnant le peloton. Le choc a causé une chute et des douleurs au poignet.

« Les examens médicaux ont révélé des fractures de l’os hamatum et du trapèze au poignet gauche. Il est actuellement opéré », a indiqué son équipe.

Edward Theuns (Lidl-Trek)
Victime d’une chute dans un groupe de dix coureurs à 140 km de l’arrivée, Theuns a abandonné la course. Il a été évacué avec une minerve, mais a rassuré sur son état :

« Rien de cassé, juste des contusions et un coup du lapin », a-t-il posté sur Instagram.

Albert Torres et Manlio Moro (Movistar)
Albert Torres s’en sort avec des blessures superficielles. Son coéquipier Manlio Moro a eu moins de chance :

« Fracture du cinquième métacarpien de la main droite, opération nécessaire », a indiqué l’équipe. Aucun des sept coureurs Movistar n’a terminé la course.

Julius van den Berg (Picnic PostNL)
Van den Berg a chuté après les premiers secteurs pavés alors qu’il était dans le peloton de tête.

Le bulletin médical a confirmé une clavicule cassée.
« Pas de chance avec cette chute... J’espère bien récupérer pour l’été », a-t-il écrit.

Ayco Bastiaens (Soudal-Quickstep)
Impliqué dans une chute en début de course avec Matej Mohorič, Riley Pickrell et Per Strand Hagenes, Bastiaens a été transporté à l’hôpital.

« Fracture confirmée, opération prévue lundi à Herentals », a précisé son équipe.

Matej Mohorič (Bahrain Victorious)
Mohorič a pu repartir après la même chute, mais a finalement abandonné.

« Contusions multiples, pas de fracture. Repos et physiothérapie pour une contusion à la cuisse et au bassin », a indiqué son équipe.

Silvan Dillier (Alpecin-Deceuninck)
Dillier, équipier de Van der Poel, a chuté après avoir mené le peloton.

Il souffre d’une fracture de la main droite.

 

Paris-Roubaix femmes

Cat Ferguson (Movistar)
Pour sa première participation, la jeune britannique de 18 ans a chuté lourdement sur le secteur pavé de Tilloy à Sars-et-Rosières.

« Quelques contusions mais aucune blessure grave », a déclaré son équipe.

Marte Berg Edseth (Uno-X Mobility)
Elle a abandonné après une chute à 136 km de l’arrivée, aux côtés d’Amber Pate (Liv AlUla Jayco). Son équipe a confirmé l’abandon, sans préciser la nature exacte de ses blessures.

 Malgré la gloire et la légende des pavés, Paris-Roubaix 2025 a une fois de plus rappelé la dure réalité de cette course mythique. Chutes, fractures et hospitalisations font aussi partie de l’histoire de l’Enfer du Nord.

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