Jordan Jegat a une nouvelle fois brillé lors de cette 20ᵉ étape du Tour de France. Très actif depuis le début de cette Grande Boucle, le coureur de TotalEnergies faisait partie de l’échappée du jour, poursuivant son objectif d’intégrer le top 10 du classement général final. Candidat sérieux au prix du super-combatif du Tour, le Français a su jouer ses cartes avec panache.
Tensions dans l’échappée
Malgré son investissement, sa présence à l’avant n’a pas fait l’unanimité. Dès les premiers kilomètres, le Team Jayco – AlUla a tenté de réduire l’écart, inquiet de sa remontée potentielle au général. Mais c’est surtout dans le groupe des échappés que Jegat a subi des critiques, certains coureurs ne voyant pas d’un bon œil sa participation.
Parmi eux, Simone Velasco (Astana Qazaqstan) aurait eu un comportement particulièrement agressif envers le Français. « Il m’a insulté de toutes les manières, a raconté Jegat à l’arrivée. Je ne parle pas italien, mais je comprends très bien ce qu’il m’a dit. Ce genre de propos n’a pas sa place dans le peloton. J’ai le droit de me battre pour être dans l’échappée, comme n’importe quel autre coureur. »
Soutien de ses collègues
Fort heureusement, d’autres coureurs l’ont soutenu, notamment Tim Wellens, qui a pris sa défense face à l’attitude déplacée de Velasco. « D’autres m’ont dit que c’était dommage que je sois là, mais personne ne m’a insulté. C’est normal dans une course, chacun défend ses intérêts. Mais le respect doit rester au cœur du sport. »
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