Ce devait être une journée tranquille pour Demi Vollering sur la 3e étape du Tour de France Femmes avec Zwift. Mais la Néerlandaise, grande favorite du classement général, a vécu tout le contraire.
À moins de 4 km de l’arrivée à Angers, la coureuse de FDJ-SUEZ a été prise dans une chute collective spectaculaire dans un virage rapide. Elle a été l'une des dernières à se relever, visiblement sonnée et boitillante.
Une arrivée bouleversante
De retour au bus de son équipe, Vollering s’est effondrée en larmes dans les bras de son compagnon, accompagné de leur chien. Sa tenue déchirée et son visage marqué reflétaient toute la violence de la chute. La scène a duré une minute, poignante et silencieuse.
Pas de perte de temps, mais une inquiétude bien réelle
La chute étant intervenue dans la zone de protection des 5 derniers kilomètres, la Néerlandaise ne concède aucune perte de temps. Mais c’est son état physique et mental qui préoccupait : douleurs au genou, aux fessiers, au dos (zone déjà fracturée l’an dernier) et suspicion de traumatisme crânien.
“Elle est complètement choquée. On attend de voir après les examens. Elle veut continuer, mais il faut du temps”, confie Stephen Delcourt, manager de l’équipe.
Un message fort sur la sécurité
Delcourt n’a pas caché sa colère après la course. Il pointe du doigt un manque de respect généralisé dans le peloton :
“Ce n’est pas normal. On joue avec la vie des coureurs. ASO a demandé ce matin de respecter les motos pour la sécurité. Aujourd’hui, c’est la faute des coureurs, pas celle de l’organisation.”
Le choc, mais pas l’abandon
Malgré les douleurs, Vollering est remontée sur son vélo après l’étape. Plutôt que de se faire raccompagner à l’hôtel en voiture, elle a choisi de pédaler, comme un premier geste de résistance.
Le Tour continue pour la Néerlandaise, mais la bataille ne fait que commencer.

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