L’étape 16 du Tour de France 2025, conclue au mythique Mont Ventoux mardi 22 juillet, n’a pas seulement marqué les esprits par son intensité sportive. Elle a aussi déclenché une vive controverse autour du comportement de Nils Politt (UAE Emirates XRG). Le coureur allemand, équipier de Tadej Pogacar, a été accusé d’avoir volontairement bloqué des tentatives d’échappée dans le peloton, provoquant l’indignation de nombreux anciens professionnels et suiveurs.
Voeckler s’enflamme
L’ancien coureur et désormais consultant pour la télévision française, Thomas Voeckler, n’a pas mâché ses mots :
« Je déteste ces coureurs qui, forts de leur statut ou du poids de leur équipe, imposent leur loi. C’est une attitude détestable. »
Il a aussi souligné que ce sont souvent les lieutenants, et non les leaders, qui en viennent à intimider les autres :
« Ce ne sont pas les chefs, mais leurs équipiers qui te disent : “Aujourd’hui, ce n’est pas ton jour, dégage.” »
Des images sans équivoque
Des vidéos circulant sur les réseaux montrent Politt faisant de grands gestes et se plaçant délibérément pour contrer plusieurs offensives d’équipes dites « modestes ». Ces scènes ont été largement critiquées sur X (ex-Twitter), jugées arrogantes, voire irrespectueuses envers les outsiders.
Aucune sanction, mais un débat relancé
Malgré la polémique, l’organisation du Tour n’a infligé aucune amende ni avertissement officiel à Politt. Cela n’a pas empêché certains médias d’exprimer leur désaccord :
« Ce comportement mériterait au moins une sanction symbolique. »
Cette affaire relance une question récurrente : jusqu’où les grosses équipes peuvent-elles contrôler la course sans franchir une ligne éthique ?
Pendant que Pogacar vise un quatrième sacre, son équipier allemand se retrouve au cœur d’un débat brûlant.

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