L’avenir de la Wagner–Bazin WB suscite de nombreuses interrogations entre la France et la Belgique. Créée en 2024 de la fusion entre Bingoal WB et l’équipe continentale française Wagner, la formation basée en Wallonie peine à atteindre ses objectifs sportifs.
En huit mois de compétition, la seule victoire reste celle de Quentin Bezza lors du contre-la-montre d’ouverture du Tour of Sharjah, le 26 janvier. Quelques podiums et places dans le top 10 — comme la 3ᵉ place de Davide Persico sur une étape du Tour of Türkiye — complètent un bilan jugé insuffisant par le patron Philippe Wagner :
« Quand on investit près d’un million d’euros dans une équipe, on est en droit d’attendre des résultats et pas seulement des places d’honneur. »
Ses déclarations, fermes et directes, laissent planer le doute sur la présence de l’équipe en 2026.
La situation s’inscrit dans un contexte plus large d’incertitudes pour plusieurs formations belges. La Lotto et Intermarché étudient une fusion, tandis que Flanders–Baloise a appris que le soutien du gouvernement flamand cessera après 2026. Son directeur sportif Hans De Clercq espère néanmoins trouver des solutions pour continuer, tout en reconnaissant que la recherche de partenaires reste déterminante.
Les prochains mois pourraient donc s’avérer décisifs pour la Wagner–Bazin WB comme pour d’autres équipes professionnelles belges.
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