Ander Okamika s’est emparé du maillot de la montagne et du prix de la combativité, tandis que Daniel Cavia a décroché une belle quatrième place au sprint à Matosinhos. L’équipe Burgos Burpellet BH a également pris la tête du classement par équipes après cette première étape disputée au Portugal.
Un début de course offensif
L’équipe espagnole a marqué les esprits dès l’ouverture d’O Gran Camiño, qui débutait cette année au Portugal en empruntant une partie du Camino de Santiago Portugais. Dès les premiers kilomètres, Ander Okamika est parvenu à s’échapper en compagnie de cinq autres coureurs, après plusieurs tentatives de son coéquipier Sinuhé Fernández. Remplaçant de dernière minute de José Luis Faura, malade, Okamika a immédiatement joué les premiers rôles en s’adjugeant plusieurs sprints intermédiaires et ascensions, ce qui lui permet de prendre la troisième place du général grâce aux bonifications.
Le peloton n’a jamais laissé plus de trois minutes d’avance aux fuyards, contraignant Okamika à se concentrer sur les classements annexes. Il remporte cinq secondes de bonification aux sprints de Barroselas et São Félix, et surtout, il passe en tête des deux côtes répertoriées, dont l’exigeant Alto de São Félix, une montée pavée où l’échappée a été reprise. Ces performances lui assurent le maillot de la montagne et le prix de la combativité.
Sprint final et premier grand résultat pour Cavia
Avec 40 kilomètres restants, la course s’est animée avec plusieurs attaques dans le peloton. Burgos Burpellet BH a parfaitement protégé Daniel Cavia, qui a su saisir sa chance à Matosinhos en terminant quatrième au sprint, à seulement 22 ans. Eric Fagúndez et Jambaljamts Sainbayar, également bien placés, permettent à l’équipe de prendre la tête du classement collectif.
Réactions
Daniel Cavia : « La course s’est déroulée comme prévu. Oka était à l’avant et a décroché le maillot de la montagne, donc c’est parfait pour l’équipe. Derrière, c’était une longue journée, avec peu de mouvement. Le groupe s’est étiré après la reprise de l’échappée à 40 kilomètres de l’arrivée. Mes coéquipiers m’ont énormément aidé pour bien me placer et j’ai pu sprinter. »
Ander Okamika : « L’objectif était d’avoir un coureur à l’avant. Je ne me sentais pas totalement remis de la Vuelta a Andalucía, mais j’ai tenté ma chance et la bonne échappée est partie. J’ai essayé d’aller le plus loin possible, mais le peloton n’a pas laissé beaucoup d’espace. J’ai donc visé les classements annexes et une bonne position pour nos voitures suiveuses demain. Au final, je suis satisfait, surtout que je ne devais pas être ici. Maintenant, il faut défendre le maillot et avancer jour après jour. »
Une étape montagneuse en perspective
Ce jeudi, la deuxième étape d’O Gran Camiño emmènera les coureurs en Galice, à travers la province de Pontevedra. Le parcours de 145 km comprendra trois ascensions répertoriées et deux sprints bonifiés avant une arrivée en montée à A Estrada, avec des pentes atteignant 6 %. Une opportunité pour les grimpeurs de se mettre en avant.
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