À l'approche de 2025, l'un des grands recrutements de pré-saison pour Soudal - Quick-Step a été l'arrivée de Valentin Paret-Peintre en provenance de l'équipe Decathlon AG2R La Mondiale, dans le but de renforcer le secteur des grimpeurs au sein de la Wolfpack. Et il a déjà marqué les esprits en remportant une étape du Tour d'Oman, terminant ainsi à la deuxième place du classement général.
"C'est vrai que c'était un bon début de saison. C'était ma première fois au Tour d'Oman et j'ai vraiment apprécié la course", confie le Français de 24 ans à propos de ses débuts avec Soudal - Quick-Step. "Je savais que je me sentais bien. Nous avons fait deux stages d'entraînement avec Soudal - Quick-Step en janvier, ce qui nous a permis d'avoir presque 20 jours d'entraînement en Espagne. Je savais que la condition était bonne et que je pouvais espérer un bon résultat. Après, battre Adam Yates lors de la dernière étape, je ne m'y attendais pas forcément, mais je me sentais bien et c'est tout."
Si l'un des rôles principaux de Paret-Peintre après son arrivée était d’épauler Remco Evenepoel sur les Grands Tours, la chute du Belge en décembre a changé la donne. C'est finalement Mikel Landa qui a pris sous son aile la nouvelle recrue de Quick-Step. "On ne s’est pas beaucoup croisés avec Remco, car il n’était pas là lors du stage de décembre ou de janvier. On a fait un petit stage administratif en octobre. On s'est rencontrés, on a un peu discuté, mais depuis, on n’a pas trop échangé", explique Paret-Peintre, contrastant avec la relation qu’il a développée avec Landa.
"Quand j’ai rejoint l’équipe, j’ai beaucoup pensé à la présence de Mikel Landa. Lors des appels vidéo avec l'équipe, on parlait aussi beaucoup du fait que Landa était là et qu’il partageait son expérience. Ça a joué un rôle important dans ma décision", détaille-t-il. "Ensuite, au niveau du calendrier, je n'avais pas trop de pouvoir décisionnaire, mais je suis très content d’être avec Mikel. J’étais dans la même chambre que lui lors du stage de décembre. On s'entend très bien. Il y a déjà une petite 'relation', si on peut dire, qui s’est créée. On s’envoie des messages, tout se passe bien. Je pense qu’avec son expérience, je peux apprendre beaucoup de lui."
Et le Français se satisfait pleinement de son rôle d’équipier aux côtés de Landa pour les mois à venir. "Pour le Giro d'Italia et les courses à venir comme Tirreno-Adriatico ou la Volta a Catalunya, ce sera vraiment autour de Mikel", conclut-il. "Mais ça ne veut pas dire que si je me sens en bonne forme, je vais lever le pied à trois kilomètres de l'arrivée parce que j’ai fini mon travail pour Mikel. Je pourrais très bien continuer et aller chercher un bon classement général pour moi-même, même si ce n'est pas du tout la priorité. La priorité, c'est vraiment d’être avec Mikel et de faire le travail pour lui."
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