Paris-Nice 2025 est désormais lancé, marquant le début d’une période cruciale de la saison cycliste alors que le compte à rebours vers le Tour de France en juillet commence. La prestigieuse course par étapes, souvent surnommée la "Course au Soleil", constitue un premier grand test pour les prétendants au classement général et les coureurs en préparation pour les classiques printanières.
Une opportunité clé pour Cofidis
Pour l’équipe Cofidis, Paris-Nice représente une opportunité essentielle dans une saison qui pourrait être déterminante. La formation française lutte pour assurer son statut WorldTour en 2026 et a bien débuté l’année 2025 avec déjà quatre victoires. Dans une interview récente, Cédric Vasseur, manager général de l’équipe, a souligné l’importance de cette course et des mois à venir :
"Paris-Nice marque toujours un nouveau départ. C’est la première grande course par étapes de l’année, difficile, avec un niveau très élevé. Les sprints y sont toujours plus rapides qu’ailleurs. C’est une course riche en enseignements pour les classiques qui approchent et, en tant qu’équipe française, nous voulons briller sur Paris-Nice."
Cofidis met un accent particulier sur le développement des jeunes talents, avec l’intégration de Sam Maisonobe et Clément Izquierdo, qui découvrent le plus haut niveau. L’équipe compte également sur Stanislaw Aniolkowski, qui a déjà montré de belles choses. Le retour de Sylvain Moniquet plus tard dans la semaine permettra d’évaluer encore davantage la profondeur de l’effectif.
"Nous avons misé sur les jeunes, avec Sam Maisonobe et Clément Izquierdo, deux nouveaux pros qui découvrent le plus haut niveau. Nous comptons aussi sur Stanislaw Aniolkowski, qui n’a pas trouvé l’ouverture lors des premières étapes mais dont les jambes répondent bien. Nous attendons également le retour de Sylvain Moniquet pour voir son évolution au fil de la semaine."
Un renouveau après une année 2024 compliquée
Après une saison 2024 difficile, Cofidis a opéré de grands changements cet hiver, et Vasseur souligne la réaction positive de l’équipe face à l’adversité. Malgré l’absence de coureurs clés comme Simon Carr, qui n’a pas encore commencé sa saison en raison d’une maladie, et Alex Aranburu, encore en phase de montée en puissance, il reste confiant quant à une amélioration des performances cette année.
"Dans les moments difficiles, il faut savoir réagir, et l’équipe a montré une vraie réaction cet hiver. Nous avons changé beaucoup de choses et nous sommes repartis plus forts. Quatre victoires avant Paris-Nice, c’est satisfaisant. Et nous n’avons pas encore tout vu ! Simon Carr n’a pas encore couru, Alex Aranburu n’est pas à pleine vitesse. Nous sommes encore un peu sur notre faim, mais quoi qu’il arrive, 2025 sera une meilleure année que 2024."
Objectif : victoires d’étape, pas le classement général
Contrairement à d’autres équipes visant le classement général, Cofidis mise sur les victoires d’étape à Paris-Nice. L’équipe utilise également Tirreno-Adriatico pour permettre à Aranburu de monter en puissance avant les classiques.
"Nous restons réalistes. Le général n’est pas accessible. Sur Paris-Nice, nous visons des victoires d’étape. Sur Tirreno, nous voulons voir Alex Aranburu monter en puissance pour les classiques. Donc, uniquement des victoires d’étape pour nous. Je suis satisfait de l’état d’esprit du groupe et de la réaction des coureurs sur le terrain depuis le Tour Down Under. Bryan Coquard nous a régalés. Je suis beaucoup plus serein qu’en 2024."
Avec un début de saison encourageant et des coureurs encore en phase de progression, Cofidis espère marquer les esprits sur Paris-Nice et dans les semaines à venir.
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