Movistar accusé d'avoir pénalisé d'autres équipes. Scandale et accusations lors de la Vuelta féminine.


Malheureusement, le début de la Vuelta a España féminine a fait les gros titres pour un fait honteux et les plaintes de certaines figures. Plusieurs équipes ont dû commencer le contre-la-montre par équipes en retard et/ou sans certaines de leurs coureuses à cause de retards dans les vérifications avant l’étape.

L'alerte a été donnée lorsque Pauline Ferrand-Prévot, a critiqué l'organisation sur ses réseaux sociaux. « Que diable ? Comment l'organisation d'un grand tour peut-elle être aussi amateur ? », a-t-elle écrit. « Les juges sont-ils en train de dormir pendant qu’elles devaient vérifier leurs vélos ? », a-t-elle ajouté.

« Nous étions là 20 minutes avant le départ et deux de nos coureuses n'étaient toujours pas prêtes, même lorsque nous disions aux juges que nous devions partir, mais ils semblaient se reposer », a raconté la Française. « Nous avons fait une préparation minutieuse pour rien. Nous avons perdu beaucoup de temps au classement général.», a-t-elle conclu.

Mais Anouska Koster est allée encore plus loin. La coureuse de l’équipe UNO X a accusé une autre formation d’être responsable des retards : « Nous sommes arrivées en retard à la sortie à cause d'une équipe devant nous », a-t-elle déclaré. « Nous ne savions pas que nous devions partir car personne ne nous disait l’heure », a-t-elle ajouté.

Selon l’UCI, l’équipe responsable des retards était Movistar, qui a donc été sanctionnée d’une amende de 200 francs suisses. D’ailleurs, le staff espagnol a mis la faute sur l’équipe qui les précédait.

Malgré leurs plaintes, tant Visma (à 20 secondes) que UNO X (à 23 secondes) n'ont pas perdu trop de terrain par rapport à Lidl Trek, vainqueur de l'étape. Mais il est clair qu’il n’y a pas eu d’égalité des conditions.

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