Le Belge se montre positif avant l'affrontement contre la montre face à Pogačar et Vingegaard, tout en reportant son attention sur les étapes de montagne en vue du Tour de France.
Malgré un début de Critérium du Dauphiné qui a déjà permis de tester les prétendants au classement général plus tôt que prévu, c’est le contre-la-montre individuel de la 4e étape qui s’annonce comme le véritable premier affrontement entre les trois favoris du prochain Tour de France :
Tadej Pogačar (UAE Team Emirates-XRG), Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike) et Remco Evenepoel (Soudal-QuickStep).
Ce sera leur première confrontation dans un exercice chronométré depuis la dernière étape du Tour à Nice, il y a presque un an.
Le trio a d'ailleurs animé la première journée de course, marquée par la victoire sur le fil de Pogačar, qui a devancé de justesse le peloton.
Même écart, gros enjeu
Après trois étapes, seulement 11 secondes séparent les trois stars du classement général, Pogačar pointant à la neuvième place, à 1'06" du leader actuel Iván Romeo (Movistar), vainqueur de la 3e étape.
Mais cette 4e étape promet des écarts significatifs, avec un parcours de 17,4 km entre Charmes-sur-Rhône et Saint-Péray, comportant 210 m de dénivelé, concentrés principalement dans une unique ascension de 1,6 km à Les Freydières (6 km après le départ), avec une pente moyenne de 9,4 %.
Remco Evenepoel reste serein
Interrogé avant la 3e étape, Remco Evenepoel a livré son analyse sur l'exercice à venir :
« Pour demain, il faudra éviter d’aller dans le rouge jusqu’au pied de la montée, puis tout donner jusqu’au sommet. Je vais essayer de garder un bon rythme jusqu’à la ligne d’arrivée pour faire un bon chrono », a-t-il expliqué.
Et d’ajouter avec confiance :
« Nous sommes confiants que je suis en bonne forme pour réussir un bon contre-la-montre demain. »
Mais le Belge regarde plus loin
Le prochain rendez-vous contre la montre entre les favoris après cette étape sera l’étape 5 du Tour de France, à Caen. Evenepoel, interrogé sur ce que cette étape pourrait signifier dans la course au maillot jaune, est resté mesuré :
« Ce sera plat, donc ce sera une affaire de puissance. Mais je pense qu’un Grand Tour se gagne dans les montagnes, pas forcément dans le chrono. Pour le moment, on gère bien cet équilibre. »
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