Cordiano Dagnoni relance le débat sur la sécurité en course après le drame de Samuele Privitera


La tragédie survenue la semaine dernière, avec le décès du jeune Samuele Privitera, a ravivé de nombreuses questions autour de la sécurité dans les compétitions cyclistes, en particulier chez les jeunes.

Dans ce contexte douloureux, la lettre ouverte d'Andrea Bardelli, publiée hier, a contribué à relancer le débat sur les responsabilités, les protocoles et les outils mis à disposition des organisateurs.

Cordiano Dagnoni, président de la Fédération Cycliste Italienne (FCI), s’est exprimé sur ce sujet sensible. Il a notamment tenu à rappeler une avancée récente que peu de personnes connaissent :

« Depuis le 1er juin, l’usage des oreillettes (radiocommunications) est désormais autorisé pour la catégorie Juniors. C’est une mesure importante pour améliorer la communication, la sécurité et la gestion stratégique en course. »

Il ajoute :

« La FCI continue de travailler pour mettre en place des standards de sécurité plus élevés. Mais il est essentiel que toutes les parties – organisateurs, équipes, directeurs sportifs et coureurs – soient formées, conscientes et impliquées. »

Au-delà des oreillettes, Dagnoni évoque la nécessité d’une coordination plus rigoureuse avec les forces de l’ordre locales, une meilleure signalisation sur les parcours, et des formations spécifiques pour les bénévoles en charge de la sécurité.

« Nous ne pouvons plus accepter que des jeunes perdent la vie dans des compétitions. Le cyclisme est un sport magnifique, mais il doit le rester dans un cadre sécurisé. Le temps des demi-mesures est révolu. »

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