Alors que les équipes masculines WorldTour s’arrachent les jeunes talents dès les catégories juniors, le cyclisme féminin semble moins touché par cette frénésie… sauf en Espagne. Une vraie génération dorée est en train d’émerger du côté ibérique, et les résultats commencent déjà à parler pour elles.
En tête de file : Paula Ostiz. Championne d’Espagne, brillante à l’international, elle représente le visage d’un avenir prometteur pour le cyclisme féminin espagnol. Movistar, qui a flairé le potentiel de la jeune coureuse, l’a déjà intégrée à son effectif. Un pari gagnant, tant la régularité et la combativité d’Ostiz sautent aux yeux.
Mais elle n’est pas seule. Le tout nouveau Grand Prix Valromey Tour Féminin, disputé sur deux classiques exigeantes, a confirmé l’émergence de plusieurs noms :
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Lidia Castro, 5ᵉ puis 3ᵉ sur les deux manches françaises, s’est déjà illustrée en terminant 4ᵉ du championnat national. Elle a également brillé en terminant 10ᵉ à Gévaudan Occitanie, preuve que le niveau espagnol se rapproche des standards internationaux.
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Irene Moreno, de retour après une longue blessure, a signé deux tops 20 au Valromey, toujours dans le groupe de tête. Sa 5ᵉ place à Jaén en début de saison avait déjà démontré ses qualités.
Et ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. D’autres talents, comme Alejandra Neira, absente du Valromey mais déjà sur le podium à Gévaudan, confirment qu’il ne s’agit pas d’un simple hasard générationnel.
En résumé : l’Espagne dispose actuellement d’une génération junior exceptionnelle, à suivre de très près.
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