À 21 ans, Jamie Meehan, champion d’Irlande U23 sur route, vient de franchir un cap crucial dans sa jeune carrière. Le coureur originaire du Donegal a décroché un contrat de stagiaire avec l’équipe Cofidis, une des structures les plus emblématiques du WorldTour.
Un virage décisif pour 2025
En 2025, Meehan passait pour la première fois au niveau UCI Continental avec AVC Aix Provence Dole. Une saison déjà bien remplie, avec notamment une 6e place au classement général du Giro della Valle d’Aosta – Mont Blanc (2.2U), un rendez-vous très prisé par les recruteurs du WorldTour.
Il a aussi terminé 2e du championnat national élite, et 2e du Rás Tailteann, un résultat terni par une controverse sur sa stratégie de course. Accusé d’avoir involontairement favorisé un adversaire britannique au détriment d’un autre Irlandais, Meehan a dû faire face à des critiques sévères. Pourtant, il a tenu bon, affirmant que la réalité était bien plus nuancée que ce qu’on lui reprochait.
Un grimpeur à fort potentiel
Jean-Michel Bourgoin, directeur sportif chez AVC Aix, loue son sens du placement en montagne et son sérieux en course. Grâce aux liens étroits entre son équipe actuelle et Cofidis, une opportunité s’est ouverte : devenir stagiaire WorldTour pour la fin de la saison 2025.
Meehan rejoint ainsi deux autres jeunes espoirs :
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Léandre Huck (24 ans – VC Rouen), Français ayant commencé le cyclisme à 18 ans,
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Tommaso Dati (23 ans – Biesse-Carrera-Premac), espoir italien aux quatre victoires en 2025.
Un avenir qui s’écrivait ailleurs... jusqu’à ce jour
À un moment, Meehan pensait tout arrêter. L’université lui semblait être la suite logique, et il envisageait sérieusement de tourner la page. Mais une performance, un déclic, a tout changé.
« J’avais presque décidé de reprendre mes études, » raconte-t-il. « Et puis un jour, j’ai fait une course incroyable… et tout s’est réouvert. »
Un soutien familial... à l’écart du cyclisme
Jamie ne vient pas d’une famille de cyclistes. « Quand j’ai annoncé à mes parents que j’allais chez Cofidis, ils n’ont pas compris ce que c’était, » plaisante-t-il. Mais il voit cela comme une chance : pas de pression extérieure, seulement son ambition et sa passion pour guider ses choix.
Aujourd’hui, il monte en WorldTour avec humilité et excitation, conscient que très peu de jeunes obtiennent cette opportunité. Une belle histoire de résilience, de maturité... et de talent.
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