Arctic Race of Norway 2025 : un peloton de feu dans le Grand Nord


Du 7 au 10 août, le cercle polaire arctique s’apprête à vibrer au rythme de la 13e édition de l’Arctic Race of Norway, une épreuve atypique, spectaculaire, et désormais incontournable du calendrier cycliste. Au départ : 108 coureurs, 18 équipes, et un niveau de compétition particulièrement relevé cette année.


Des favoris de renom sur des terres glacées

Fraîchement sacré champion d’Europe de VTT, Tom Pidcock (Q36.5) sera l’attraction principale. À 26 ans, le Britannique tentera de briller sur un terrain taillé pour ses qualités explosives : puncheur, grimpeur, sprinteur... l’homme aux multiples casquettes a tout pour conquérir Tromsø.

Mais la concurrence s’annonce redoutable. Le héros local Andreas Leknessund (Uno-X), déjà vainqueur en 2022, aura à cœur de s’imposer chez lui. Son coéquipier Alexander Kristoff (97 victoires en carrière) rêve quant à lui de signer un 8e succès d’étape en Arctic Race, et pourquoi pas atteindre la barre symbolique des 100 victoires.


Des revanchards en quête de leur premier titre

Les podiums frustrants de 2024 sont encore dans toutes les têtes : Clément Champoussin (XDS Astana Team) avait échoué à 17 secondes du maillot final, tandis que Kevin Vermaerke (Team Picnic PostNL) finissait pour la deuxième fois 3e. Tous deux reviennent avec des ambitions claires : gagner enfin.


Un maillot blanc très disputé

Avec plus d’un tiers du peloton éligible, le maillot blanc du meilleur jeune promet d'être une des batailles les plus ouvertes de cette édition. En première ligne : Vermaerke, suivi de Mattéo Vercher (TotalEnergies), Bjoern Koerdt, Davide De Pretto, ou encore le Lituanien Aivaras Mikutis, champion national.


Une Norvège en force

Outre Uno-X, les formations locales Team Coop-Repsol, Lillehammer CK et l’équipe nationale norvégienne feront tout pour faire rayonner la nouvelle génération sur leurs terres, galvanisée par l’ambiance unique de l’Arctic Race.

Le Grand Nord est prêt, les aurora borealis aussi : il ne manque plus que le feu d’artifice sportif.

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