Kasia Niewiadoma-Phinney continue d’écrire l’histoire du Tour de France Femmes. Ce dimanche à Châtel, elle a signé une quatrième apparition consécutive sur le podium final, décrochant une troisième place qui témoigne à la fois de sa régularité et de sa combativité dans une course toujours plus relevée.
Vainqueure surprise en 2024 au sommet de l’Alpe d’Huez, la Polonaise de la formation Canyon//SRAM zondacrypto a cette fois terminé à quatre minutes de la lauréate 2025, la Française Pauline Ferrand-Prévot (Visma-Lease a Bike), qui a construit son triomphe lors d’un festival solitaire sur le Col de la Madeleine lors de la huitième étape.
Lors de la dernière étape entre Praz-sur-Arly et Châtel (124,1 km), Niewiadoma-Phinney a tout donné. Profitant de la descente technique du Col de Joux-Plane à plus de 50 kilomètres de l’arrivée, elle a pris part à une échappée décisive avec cinq autres coureuses, dont Ferrand-Prévot et Demi Vollering (FDJ-SUEZ), pour distancer l’Australienne Sarah Gigante (AG Insurance-Soudal), alors deuxième du général. L’initiative a payé : Niewiadoma a terminé troisième de l’étape et a repris sa place sur le podium.
« J’ai senti que mon niveau avait encore progressé par rapport à l’année dernière, mais celui du peloton aussi. Cela montre à quel point le cyclisme féminin évolue rapidement », a-t-elle confié en conférence de presse. « Chaque édition sur le podium, c’est un accomplissement en soi. »
Niewiadoma-Phinney a également salué la montée en puissance des équipes, de plus en plus homogènes :
« Aujourd’hui, ce n’est plus seulement une leader avec quelques équipières, mais des formations entières capables de jouer leur rôle en montagne. Cela rend la course plus rapide, plus tactique, plus imprévisible. »
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