La Vuelta a España 2025 est marquée par une polémique qui dépasse largement le cadre sportif. Sylvan Adams, propriétaire de l’équipe Israel-Premier Tech, s’est exprimé avec fermeté après les manifestations hostiles rencontrées par son équipe lors du passage de la course au Pays basque.
“Un groupe violent de terroristes”
Dans une interview au média israélien Sports 5, le magnat canadien a dénoncé les attaques visant sa formation, n’hésitant pas à qualifier les manifestants de “terroristes violents”.
Selon lui, jamais une équipe cycliste n’avait été confrontée à un tel niveau d’hostilité dans une course internationale :
“Connaissant l’histoire du Pays basque et ses mouvements indépendantistes, je m’attendais à une réception difficile, mais pas à ce degré de haine.”
Il a également évoqué la présence massive de drapeaux palestiniens et de slogans anti-israéliens, jugeant la scène “disproportionnée et violente”.
Maintien dans la Vuelta malgré les tensions
Malgré les appels au boycott, Adams a confirmé que son équipe ne quitterait pas la course. Une décision soutenue par le gouvernement espagnol et l'UCI, par l’intermédiaire de son président David Lappartient.
“Si nous abandonnons, demain ce sera Bahreïn, puis les Émirats ou Astana. Les boycotts n’ont pas de fin.”
Le nom “Israel” ne sera pas retiré
Face aux rumeurs évoquant un possible changement de nom en simple “Premier Tech”, Adams a coupé court :
“C’est une fake news. Nous ne courrons jamais sans le nom Israel.”
Il a cependant reconnu que son équipe avait déjà, par le passé, pris des mesures symboliques comme retirer temporairement le mot Israel de ses maillots ou bus pour limiter les risques, sans modifier la dénomination officielle.
La Vuelta sous tension
Les tensions se sont encore accentuées à Bilbao, où la 11e étape a été neutralisée à trois kilomètres de l’arrivée en raison de risques d’incidents. Adams se dit néanmoins convaincu que son équipe pourra terminer la course sous protection renforcée.
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