Il semblait condamné, mais… y a-t-il encore une chance ? Avant le début de la saison, l’équipe Astana semblait promise à la relégation du WorldTour. Après deux années très décevantes et une attention presque exclusive portée sur l’objectif de la 35e victoire d’étape de Mark Cavendish au Tour de France, il paraissait difficile d’inverser la tendance en seulement une saison.
Cependant, l’équipe dirigée par Alexandre Vinokourov a reçu un soutien financier important de la marque chinoise de vélos XDS. De plus, des recrues de qualité ont rejoint l’effectif, comme Diego Ulissi (UAE), Wout Poels (Bahrain), Sergio Higuita (Red Bull), Mike Teunissen (Intermarché) et Clément Champoussin (Arkéa). Avec ces renforts, la dynamique a changé.
Un début de saison prometteur
L’équipe sino-kazakh a démarré très fort et ne montre aucun signe de ralentissement. Son meilleur résultat en termes de points est la deuxième place d’Aaron Gate à la Cadel Evans Great Ocean Race, une course WorldTour. Mais au-delà des podiums, Astana a accumulé des points en plaçant régulièrement plusieurs coureurs dans le top 10 des courses espagnoles de janvier et février.
Cette approche, qui consiste à maximiser le nombre de coureurs bien classés plutôt que de tout miser sur une victoire individuelle, a porté ses fruits. Christian Scaroni, Clément Champoussin, Diego Ulissi et Max Kanter ont ainsi récolté de précieuses unités dans ces courses classées 1.1.
Si l’on considère uniquement les points marqués cette année, Astana se classe actuellement deuxième derrière UAE. Certes, ce classement ne compte pas directement pour la lutte au maintien, mais il pourrait s’avérer précieux : si l’équipe échoue à rester en WorldTour, elle sera bien positionnée pour bénéficier des invitations automatiques attribuées aux meilleures formations ProTeams.
Le duel Astana vs Cofidis
L’enjeu principal reste toutefois la bataille contre Cofidis, principal concurrent dans la lutte pour éviter la relégation. Depuis le début de la saison, Astana a engrangé 1 786,66 points, soit 900 de plus que l’équipe française.
L’écart se réduit progressivement, et la tendance pourrait inquiéter Cofidis. Il n’est pas rare qu’une équipe commence fort avant de fléchir au fil de la saison, mais si Astana maintient son rythme, la situation pourrait devenir préoccupante pour son rival français. À suivre de près dans les mois à venir…
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