Janvier est passé en un clin d’œil, et nous voilà déjà à la mi-février.
Pourtant, les invitations wildcard du Tour de France n’ont toujours pas été annoncées.
Thor Hushovd, PDG d’Uno-X Mobility, admet que l’attente devient pesante. « C’est stressant. Nous aurions préféré savoir dès maintenant quelles courses nous allons disputer », a-t-il confié à TV2.
Les années précédentes, les invitations ont été envoyées à des dates variables : en 2024, elles ont été attribuées le 18 janvier, tandis qu’en 2023, elles avaient été annoncées dès le 4 janvier. En 2022, la décision avait été légèrement retardée jusqu’au 11 février.
« Cela aurait apporté plus de sérénité à l’équipe de savoir si nous allions courir le Giro, le Tour ou la Vuelta. Cela aurait facilité notre travail.
Mais nous ne sommes qu’un pion dans un jeu bien plus grand. Il n’y a pas grand-chose que nous puissions faire maintenant. On ne peut pas exactement appeler ASO (l’organisateur du Tour) et exiger une réponse avant une certaine date ! » poursuit Hushovd.
Le Tour de France a réduit le nombre d’équipes pour des raisons de sécurité, afin de limiter la taille du peloton et ainsi réduire les risques de chutes.
« Je ne comprends pas vraiment pourquoi ils veulent attribuer trois invitations. Cela va à l’encontre de la volonté de l’UCI et du cyclisme en général, qui cherchent à organiser des courses plus sûres avec des pelotons réduits. Mais il y a de plus en plus de prétendants à ces places, ce qui crée forcément des tensions. »
De son côté, Kurt Asle Arvesen, membre de l’encadrement d’INEOS, partage son analyse : « Je suppose qu’ASO cherche à obtenir l’autorisation d’inviter trois équipes. Le choix est particulièrement difficile cette année avec Uno-X, TotalEnergies et Tudor. Nous espérons vraiment que cela se concrétise pour Uno-X, c’est crucial pour l’équipe et pour le cyclisme norvégien. »
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