C’est un nouveau coup dur pour l’équipe Cofidis. À peine dix jours après un premier vol spectaculaire survenu au départ du Tour de France masculin, l’équipe française est de nouveau confrontée à un acte de malveillance, cette fois-ci au sein de son équipe féminine.
Les faits se sont produits dans la nuit précédant le prologue du Baloise Ladies Tour, alors que le camion de la formation était stationné devant l’hôtel de Bruges où les coureuses et le staff logeaient. Des individus ont réussi à forcer le véhicule utilitaire du team et à y dérober plusieurs vélos.
Le directeur sportif Arthur Quilliec, interrogé par les médias, a confirmé l'incident :
« La police poursuit ses investigations. Je peux néanmoins confirmer que certains de nos vélos ont été volés. Je ne peux pas encore préciser le nombre ni les modèles concernés pour des raisons liées à l’enquête. »
Heureusement, les vélos de contre-la-montre n’étaient pas concernés, permettant aux coureuses de prendre le départ du prologue sans encombre. Toutefois, la situation était tendue à la veille de la première étape en ligne.
« Nous sommes en train de trouver une solution pour l’étape de demain. Le vol de vélos haut de gamme devient un véritable fléau. Nous avions pourtant mis en place toutes les précautions possibles », conclut Quilliec.
Cet incident relance une problématique récurrente dans le monde du cyclisme professionnel, où les vols ciblés de matériel de grande valeur sont en nette augmentation malgré les mesures de sécurité renforcées.
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