Le Tour de France est une épreuve extrême, autant pour les jambes que pour l’organisme. Étapes de montagne, descentes techniques, efforts explosifs... Chaque jour, les coureurs doivent repousser leurs limites. Pour y faire face, l’équipe Decathlon AG2R La Mondiale a mis en place un plan nutritionnel millimétré, adapté à chaque profil d’étape et aux besoins individuels de chaque coureur.
🍝 Une stratégie scientifique au service de la performance
"On calcule l’énergie nécessaire à partir de la puissance moyenne estimée pour chaque étape", explique Kate Shepherd, nutritionniste de l’équipe. "Cela nous permet d’adapter les apports en conséquence."
Pendant la course, les coureurs consomment jusqu’à 120 grammes de glucides par heure — un apport très élevé destiné à retarder au maximum l’apparition de la fatigue musculaire. Mais tout est calculé : ce n’est pas une question de “manger plus”, mais de manger juste et au bon moment.
Que mangent les coureurs du Tour ?
Voici un exemple-type d'une journée nutritionnelle pour un coureur de Decathlon AG2R :
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Petit-déjeuner : riz au lait, œufs, pain, pancakes, jus de fruits
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Collation pré-course : gâteau énergétique riche en glucides et facilement digestible
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Pendant l’étape : gels, boissons sucrées, barres, fruits secs — jusqu’à 120g de glucides/heure
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Après l’étape (salé) : quiche, pizza, salade de pâtes
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Après l’étape (sucré) : riz au lait ou pâtisseries
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Dîner : riz ou pâtes + protéines + légumes + dessert très riche en glucides (reconstitution du glycogène)
Une hydratation sur mesure
Tout aussi crucial que l’alimentation : l’hydratation. Chaque coureur suit un plan individuel basé sur son poids, son taux de sudation, et les conditions météo. Objectif : ne pas dépasser 2 % de perte de poids par déshydratation.
En cas de forte chaleur, un coureur peut boire jusqu’à un litre d’eau par heure, enrichie en électrolytes pour compenser les pertes de sels minéraux et éviter les crampes.
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