« Il n'y a pas de conflit » – Wellens et Jorgenson minimisent les tensions entre UAE et Visma


À la veille de son quatrième sacre sur le Tour de France, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) s’apprête à inscrire une nouvelle ligne majeure à son palmarès, devant Jonas Vingegaard (Visma | Lease a Bike). L’édition 2025 aura été marquée par trois semaines d’une intensité extrême, mêlant fatigue, tensions croissantes et rivalité tactique entre les deux plus grandes équipes du moment.

Parmi les épisodes marquants du week-end, la bataille dans l’échappée entre Matteo Jorgenson (Visma) et Tim Wellens (UAE) a attiré l’attention. Présents ensemble dans le groupe de tête samedi, les deux hommes ont multiplié les attaques, laissant croire à un possible contentieux personnel ou à des consignes d’équipe teintées d’animosité.

Mais les intéressés ont vite tenu à clarifier la situation.

« Je ne pense pas qu’il y ait de tension entre nous », a déclaré Jorgenson.
« C’est sûr que ça fait de bons titres, mais Tim et moi, on voulait simplement être à l’avant. On a montré nos intentions très tôt, mais on avait déjà beaucoup donné pour nos équipes respectives, et au final, on s’est retrouvés lâchés ensemble. Il n’y avait aucune hostilité. »

Wellens a abondé dans le même sens :

« C’était une journée très difficile. On s’est retrouvés à trois en tête avec Jorgenson et un coureur d’Arkéa [Ewen Costiou], et on s’est un peu cramés pour rester devant. Quand la bagarre finale a commencé, on n’avait plus grand-chose dans les jambes. »

Malgré ces déclarations, les tensions apparentes entre les formations UAE et Visma ont été nombreuses ces dernières semaines : attaques répétées de Pogacar sur Jorgenson, critiques de Wout van Aert envers le Slovène, ou stratégie parfois nerveuse dans les sprints intermédiaires.

Mais selon Jorgenson, tout cela relève davantage du contexte de course que d’un conflit réel :

« C’était juste deux hommes battus qui parlaient. On n’avait même plus le souffle pour discuter. Je voulais juste lui faire comprendre que je ne jouais pas à des jeux. Et lui non plus. On a juste fait ce qu’on a pu. »

« Je n’avais pas les jambes pour aller au bout », conclut-il. « On a tout donné trop tôt. Et quand [Kaden] Groves a attaqué avec une minute d’avance, on savait que c’était terminé. »

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