Tour de France 2025 – Le coup d’arrêt brutal de Mathieu van der Poel : une campagne prometteuse stoppée par une pneumonie


Il devait être l’un des grands animateurs du Tour de France 2025, et il l’a été… jusqu’à ce que la maladie vienne tout bouleverser. Mathieu van der Poel, vainqueur impressionnant de la 2e étape, porteur du maillot jaune à plusieurs reprises et constamment dans l’offensive, a vu son Tour s’interrompre brutalement à cause d’une pneumonie.

L’abandon du Néerlandais a été l’un des plus gros regrets de cette Grande Boucle. Après des Tours précédents en demi-teinte, il semblait retrouver du plaisir sur cette édition plus adaptée à ses qualités de puncheur et de spécialiste des classiques. Van der Poel était brillant, imprévisible, spectaculaire… jusqu’à ce que son état de santé se détériore brutalement.

Dans une interview accordée à Wielerflits, Adrie van der Poel, son père, a donné des nouvelles rassurantes :

« Il m’a envoyé un message hier matin disant qu’il allait beaucoup mieux, mais il sait aussi qu’il doit faire attention. Une pneumonie, ce n’est pas anodin. Il vaut mieux se reposer un jour de trop qu’une heure trop tôt. »

Adrie indique que Mathieu aurait peut-être fait une petite sortie à vélo si le temps le permettait, mais fait confiance à son fils :

« Il est assez âgé et sage pour suivre les bons conseils. »

Le plus frustrant reste sans doute l’immense potentiel que Van der Poel semblait prêt à exploiter cette année. Avant 2025, il n’avait pas remporté d’étape sur le Tour depuis quatre ans. Cette année, il avait non seulement levé les bras dès la deuxième journée, mais aussi dynamité plusieurs étapes et fait vibrer les suiveurs par son panache.

« Je pense que la déception a été énorme cette année », confie Adrie.
« Il s’était préparé comme jamais. Il savait que ce Tour était pour lui, avec des opportunités à chaque coin de route. »

Malgré son abandon, le bilan reste remarquable : une victoire d’étape, plusieurs jours en jaune, et un style de course qui a marqué cette édition.

« Quand tu regardes en arrière : gagner une étape, reprendre le maillot jaune de manière spectaculaire, se battre en duo en tête de course… C’était fantastique », conclut Adrie.

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