Elle écrivait peut-être une page d’histoire ce jour-là au Tour de France Femmes, mais Fiona Mangan n’a pas été épargnée par la dure réalité de la course. Dans une étape courte mais nerveuse entre Vannes et Plumelec (78,8 km), la coureuse irlandaise de Winspace Orange Seal a dû se battre, dès les premiers kilomètres, pour conserver sa place dans le peloton.
« C’était vraiment chaotique, très tendu dès le départ », confiait-elle.
“Trois de nos filles sont tombées malheureusement. L’ambiance était très nerveuse, et il fallait se battre pour chaque position.”
Pour Winspace Orange Seal, formation ProContinentale française engagée pour la première fois sur la Grande Boucle, cette journée a été un baptême du feu. Le début de course, dominé par les grandes équipes roulant en formation, laissait peu de place aux outsiders.
Mais quand la route s’est durcie, Mangan a pu un peu mieux remonter.
“Avec les bosses, c’était plus fluide, j’ai pu remonter un peu plus facilement.”
Un Tour de France où chaque mètre se dispute… et où l’expérience s’écrit dans la douleur. Pas de doute : Mangan et ses coéquipières apprennent vite.
Enregistrer un commentaire