Les cyclistes professionnels Geoffrey Bouchard et Paul Lapeira ont confié les secrets de leur alimentation, pensée pour maximiser l’énergie, optimiser la récupération et maintenir un état de forme optimal pendant les compétitions et les entraînements.
Un quotidien rythmé par les glucides… et quelques écarts maîtrisés
« Nous avons besoin du maximum d’énergie possible pour supporter l’effort, tout en l’adaptant à la charge de course ou d’entraînement », explique Bouchard. Les jours de compétition, ils bénéficient d’un bus équipé d’un chef et d’un nutritionniste, ce qui leur permet de suivre un plan alimentaire précis sans se soucier de la préparation.
Leur journée type commence par un petit-déjeuner énergisant : flocons d’avoine pour une libération progressive des glucides, œufs pour les protéines, parfois accompagnés de confiture ou de beurre de cacahuète. Avant la course, place au riz ou aux pâtes, puis, à l’approche du départ, à de petits gâteaux légers et un café. En course, ils consomment gels et boissons riches en glucides, atteignant parfois 100 g de glucides par heure, en fonction de la durée de l’épreuve.
Lapeira avoue un faible pour les pâtes : « Je pense qu’en tant que cycliste, il faut aimer ça, car on peut varier les recettes. » Bouchard souligne la difficulté de toujours respecter une alimentation pauvre en graisses : « Parfois, c’est dur de tout contrôler. »
Après la course, la récupération passe par un shake spécifique, suivi d’un repas élaboré par le nutritionniste, souvent à base de pâtes, de riz et d’un dessert adapté. Le dîner met l’accent sur l’hydratation et les protéines : crevettes, viande ou poisson, accompagnés de pâtes, avec la possibilité d’un petit plaisir sucré comme un gâteau ou du chocolat.
Quant aux fameux « cheat days », ces repas libres dépendent de chaque coureur. Lapeira préfère un écart modéré : pas un énorme hamburger, mais un plat qui lui fait plaisir tout en restant raisonnable.
Enregistrer un commentaire