Kévin Vauquelin ne cache plus ses ambitions à l’aube de sa nouvelle aventure avec INEOS Grenadiers. Après quatre saisons passées au sein de l’Arkéa–B&B Hotels, durant lesquelles il n’a cessé de progresser jusqu’à décrocher une remarquable 7ᵉ place sur le Tour de France 2025, le Normand de 24 ans s’est engagé pour trois ans avec la formation britannique. Son objectif : confirmer son statut d’étoile montante des courses par étapes et poursuivre sa montée en puissance.
À l’issue de la dernière Grande Boucle, Vauquelin estime avoir trouvé la voie qu’il souhaite désormais suivre :
se consacrer pleinement aux classements généraux, avec en ligne de mire un rêve cher à tous les coureurs français : remporter un jour le Tour de France.
« Je devais comprendre ce que je préférais : attaquer partout pour viser des étapes ou passer trois semaines totalement concentré, a-t-il confié. Aujourd’hui, je pense être sur la bonne voie en visant le général. Et comme tout coureur, je rêve de gagner le Tour de France. »
Le jeune Français garde encore en mémoire les émotions vécues en juillet dernier :
« J’ai vécu quelque chose d’incroyable grâce aux supporters et je veux revivre ça. Maintenant, mon rêve, c’est le maillot jaune. Je l’ai manqué de très peu en 2025, et cela m’a vraiment frustré. Je veux ma revanche. J’ai porté le maillot blanc, j’ai senti la ferveur du public, j’ai gagné une étape en 2024, j’ai terminé dans le top 10 du général… mais je n’ai jamais porté le maillot jaune, même pas un jour. C’est mon objectif. »
Une convalescence bien avancée
Victime d’un pépin physique ayant écourté sa saison 2025, Vauquelin assure désormais être sur la bonne voie :
« Le travail paye. J’ai beaucoup bossé avec les kinés, notamment en renforcement. Courir reste compliqué, mais je n’ai aucun souci à rouler. Je dois juste y aller progressivement. Comme me le répète Dave Brailsford, je dois prendre mon temps. »
Des compliments signés Geraint Thomas
Geraint Thomas, nouveau directeur technique d’INEOS, n’a pas hésité à louer le potentiel du Français, des propos qui l’ont profondément touché :
« C’est fantastique d’entendre ça. Peut-être se voit-il un peu en moi plus jeune : on est tous les deux bons rouleurs, on vient de la piste, et j’ai fait mes débuts au Tour de manière similaire. On se comprend dans notre façon de penser et de travailler. Avoir un coureur aussi expérimenté, avec un tel palmarès et une approche unique, c’est très motivant. Je suis vraiment heureux qu’il ait dit ça. »

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