Après près de trois mois sans compétition, Mikel Landa (Soudal-QuickStep) retrouve enfin le peloton. Le grimpeur basque dispute cette semaine la Vuelta a Burgos, sa première course depuis sa chute lors de la première étape du Giro d’Italia le 9 mai à Tirana, qui lui avait valu une fracture d’une vertèbre.
Cet incident avait mis un terme brutal à son grand objectif du printemps et contraint le coureur de 35 ans à une longue période de récupération. « J’avais de grands espoirs pour le Giro et ce qui est arrivé a été un énorme coup dur. C’était une blessure que je ne connaissais pas et qui m’a beaucoup marqué », a confié Landa.
Une reprise en douceur pour préparer la Vuelta
Plutôt que de viser la victoire, Landa utilise les cinq jours de course à Burgos pour retrouver le rythme et évaluer sa condition physique. « Mon objectif est de voir où j’en suis, de retrouver des sensations, et surtout d’être au départ de la Vuelta a España. Si j’y parviens, je serai déjà satisfait », explique-t-il.
Les premières étapes, principalement plates, se sont bien passées pour lui. Il occupe actuellement la 60e place du général, à 3 minutes 15 secondes du leader Damiano Caruso. Les prochaines étapes, plus accidentées, ainsi que l’ascension finale des Lagunas de Neila – où il s’était imposé en 2011 – seront de vrais tests.
Un peloton espagnol privé d’Enric Mas
Autre fait marquant, Enric Mas (Movistar), quadruple podium sur cette épreuve, a mis un terme à sa saison après avoir été diagnostiqué d’une thrombophlébite, probablement due à sa chute lors du Tour de France. Les espoirs espagnols reposent donc sur Juan Ayuso (UAE Team Emirates-XRG)… et sur un retour inspiré du « Landismo » dans les prochaines semaines.
Et après ?
Sous contrat avec Soudal-QuickStep jusqu’en 2026, Landa avait initialement été recruté pour épauler Remco Evenepoel dans ses ambitions au classement général. Mais avec le départ annoncé du Belge vers Red Bull-Bora-Hansgrohe l’an prochain, la porte pourrait s’ouvrir à un rôle de leader pour Landa sur le Tour de France 2026. Pour l’heure, il préfère rester concentré sur son objectif immédiat : être prêt pour la Vuelta.
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