L'UCI intensifie la lutte contre l'utilisation du monoxyde de carbone dans le cyclisme



L'Union Cycliste Internationale (UCI) a pris une position ferme contre l'utilisation du monoxyde de carbone comme moyen d'améliorer les performances dans le cyclisme, en demandant une réglementation stricte sur ce sujet. Cette question a été abordée lors de la récente réunion du Comité Exécutif de la World Anti-Doping Agency (WADA) à Riyad, où le président de l'UCI, David Lappartient, a exhorté la WADA à prendre des mesures contre cette pratique controversée.

Selon Lappartient, l'utilisation du monoxyde de carbone dans les pratiques d'entraînement est une grave menace pour l'intégrité sportive et la sécurité des athlètes. « Nous ne pouvons pas permettre que de telles techniques trouvent leur place dans notre sport », a-t-il déclaré, soulignant que l'UCI avait officiellement demandé une interdiction totale de cette substance afin d'éviter qu'elle ne soit utilisée par certaines équipes, en particulier dans le World Tour.

L'appel de l'UCI fait suite à une enquête menée par Escape Collective, qui a révélé que certaines équipes utilisaient des rebreathers, avec du monoxyde de carbone dans le cadre de tests physiques. Cette pratique a suscité des inquiétudes en raison des risques potentiellement dangereux associés à l'utilisation de cette substance.

Cependant, le débat parmi les athlètes semble moins intense. Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, bien que indirectement impliqués dans des équipes ayant expérimenté cette technique, ont minimisé les risques. Pogacar a commenté : « Si c'est contrôlé, je ne vois aucun problème », tandis que Vingegaard a ironisé en qualifiant ces tests de « dangereux comme une cigarette ».

L'UCI cherche désormais à obtenir une réglementation claire et rapide pour éviter que cette pratique ne se répande davantage et mette en péril la sécurité et l'éthique du cyclisme professionnel.

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