Mikel Landa : objectif Vuelta après la chute du Giro


La saison 2025 de Mikel Landa aurait pu prendre un tout autre tournant. Victime d’une lourde chute dès la 1ʳᵉ étape du Giro d’Italia, le grimpeur basque de Soudal Quick-Step a vu ses ambitions s’effondrer avec à la clé une fracture de la vertèbre T11.

Une blessure sérieuse, aux conséquences immédiates : abandon du Giro, puis absence au Tour de France, où son rôle aurait été crucial auprès de Remco Evenepoel, actuellement seul leader de l’équipe belge.


Cap sur la Vuelta : le pari du retour

Mais tout n’est pas perdu. Landa se projette désormais vers la Vuelta a España, qui s’élancera de Venaria Reale le 23 août prochain. Et du côté de l’équipe, l’optimisme est bien là.

Le directeur sportif Davide Bramati confirme :

« L’objectif est clair : qu’il soit au départ de la Vuelta. Il s’entraîne déjà, et c’est ce qu’il y a de plus important. »

À un peu plus d’un mois du départ, Landa multiplie les séances pour reconstruire sa condition. Si le staff reste prudent sur son niveau réel au moment de la reprise, le moral est bon, et les signaux sont encourageants.


Un énième retour, entre doutes et espoirs

À 35 ans, Mikel Landa est un habitué des retours de l’ombre. Touché à plusieurs reprises dans sa carrière par des blessures (comme lors du Giro 2021 ou du Tour 2018), il espère cette fois retrouver la compétition chez lui, en Espagne.

Deux scénarios sont désormais sur la table :
Un rôle de co-leader si sa forme le permet
– Ou un soutien précieux pour Evenepoel, si le Belge décide de doubler Tour + Vuelta, ce qui n’est pas encore confirmé.

Une chose est sûre : l’équipe belge compte sur lui, et la Vuelta pourrait bien être le dernier grand rendez-vous de sa carrière à ce niveau. Landa n’a jamais caché que le Tour d’Espagne représente quelque chose de particulier à ses yeux.


Une course contre la montre

Il reste cinq semaines pour se remettre totalement sur pied, retrouver les sensations en montagne et convaincre le staff qu’il peut jouer un rôle clé.
Mais dans un peloton toujours plus jeune, le vétéran basque garde une carte à jouer — avec l’expérience pour alliée, et la fierté comme moteur.

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