Août marque l’ouverture officielle du marché des transferts en cyclisme, mais aussi l’arrivée des stagiaires dans les équipes professionnelles. Ces jeunes coureurs, souvent issus des rangs amateurs ou espoirs, intègrent temporairement une formation entre août et décembre pour acquérir de l’expérience et tenter de décrocher un contrat.
Le système, bien qu’un peu moins fréquent qu’autrefois, reste une étape importante pour de nombreux talents. En 2025, plus de 80 stagiaires sont recensés tous niveaux confondus, dont quelques privilégiés au WorldTour. Les règles sont strictes : pas plus de trois stagiaires par équipe, pas de participation aux courses WorldTour, et aucun point UCI attribué à l’équipe.
Parmi les noms à suivre, la jeune Paula Ostiz (Movistar) attire déjà l’attention. Première Espagnole à remporter le Tour des Flandres juniors, vainqueure de la Watersley Ladies Challenge à seulement 18 ans, elle fera ses débuts pro dès cet automne avant un contrat de trois ans à partir de 2026.
Côté hommes, on retrouve par exemple Simon Goossens (Alpecin-Deceuninck), Camille Charret (Arkéa-B&B Hotels) ou encore Léandre Huck (Cofidis). Ces expériences permettent de tisser des liens avec les équipes et, parfois, de frapper un grand coup, comme Riley Sheehan en 2023, vainqueur de Paris-Tours sous contrat stagiaire.
Si certaines formations préfèrent désormais signer directement les jeunes prometteurs ou passer par leurs équipes de développement, le statut de stagiaire reste un tremplin vers le haut niveau et une belle vitrine pour révéler les futurs champions.
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